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ACTUS

Journée mondiale Alzheimer — Comprendre, détecter et agir

Chaque 21 septembre, la Journée mondiale Alzheimer attire l’attention sur une maladie qui touche des millions de familles à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 55 millions de personnes vivent actuellement avec une forme de démence, un chiffre qui pourrait presque tripler d’ici 2050. En Suisse, environ 144 000 personnes sont concernées, et chaque année, près de 10 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Ces chiffres traduisent une réalité de santé publique majeure : l’importance de reconnaître tôt les signes de la maladie et de proposer un accompagnement adapté, tant médical que social.



Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est la cause la plus fréquente de démence, représentant jusqu’à 80 % des cas. Elle se traduit par une détérioration progressive de la mémoire, du langage, du raisonnement et du comportement. Loin d’être un simple vieillissement cérébral, il s’agit d’une pathologie complexe. Dans le cerveau, des protéines anormales s’accumulent : les plaques bêta‑amyloïdes à l’extérieur des neurones et les filaments de protéine tau à l’intérieur des cellules. Ces dépôts perturbent la communication neuronale, déclenchent une inflammation et mènent à la destruction progressive des cellules cérébrales. C’est cette cascade biologique silencieuse qui, au fil des années, se traduit par les troubles cognitifs visibles.

Au début, les symptômes sont subtils. Des mots oubliés, des rendez-vous manqués, une désorientation passagère. Des signes que l’on attribue facilement au stress ou à l’âge. Pourtant, lorsqu’ils deviennent récurrents, ils peuvent signaler les premiers stades de la maladie. C’est précisément à ce moment-là qu’un diagnostic précoce peut changer le cours de la prise en charge.



Enjeux pour les patients et leurs proches

Recevoir un diagnostic d’Alzheimer est un choc, mais c’est aussi un premier pas vers l’action. Savoir tôt permet d’adapter son quotidien, d’anticiper les besoins, de participer activement aux décisions et de mettre en place un réseau de soutien. Pour les proches, comprendre la maladie est essentiel afin de mieux accompagner et de réduire le sentiment d’isolement souvent ressenti face aux difficultés.

En Suisse, les recommandations médicales insistent sur l’importance de cette détection précoce. L’Office fédéral de la santé publique rappelle que l’accès au diagnostic et au conseil doit être facilité. Alzheimer Suisse plaide pour une meilleure sensibilisation du public et un renforcement des structures de prise en charge. Les médecins de premier recours, les neurologues, mais aussi les centres spécialisés comme le CID Lausanne jouent un rôle central dans ce parcours.



La dimension épidémiologique

Au niveau mondial, les démences représentent un défi majeur pour les systèmes de santé. En Suisse, les 144 000 personnes concernées génèrent un coût de plusieurs milliards de francs chaque année, entre soins médicaux, accompagnement institutionnel et aides familiales. Les délais entre les premiers symptômes et le diagnostic varient souvent entre un et deux ans, ce qui retarde la mise en place d’un suivi adapté. Réduire ce délai est un objectif de santé publique prioritaire.


Le rôle de l’imagerie dans le diagnostic

L’IRM cérébrale est aujourd’hui un examen incontournable dans l’évaluation des troubles cognitifs. Elle permet d’écarter d’autres causes comme un accident vasculaire cérébral, une tumeur ou une hydrocéphalie. Mais elle est aussi capable de détecter les premiers signes d’atrophie de l’hippocampe, une région clé de la mémoire, ainsi que d’objectiver des anomalies subtiles qui échappent à l’examen clinique. Associée à d’autres techniques comme le PET scan, l’imagerie offre une cartographie fine des altérations cérébrales et contribue à un diagnostic plus précis.

Les progrès technologiques renforcent encore cette précision. L’IRM 3 Tesla, utilisée au CID Lausanne, fournit des images à haute résolution permettant de repérer les modifications les plus discrètes. De plus, l’intelligence artificielle ouvre la voie à une analyse automatisée et standardisée, capable de quantifier l’atrophie ou de repérer des schémas prédictifs d’évolution. Ces outils ne remplacent pas l’expertise médicale, mais ils enrichissent considérablement l’interprétation radiologique.



Le parcours patient au CID Lausanne

Au CID Lausanne, le patient bénéficie d’un accueil personnalisé et d’un protocole dédié. Après une première consultation avec son médecin, une IRM cérébrale spécialisée est prescrite. L’examen se déroule dans un environnement rassurant et confortable. Les neuroradiologues du centre analysent ensuite les images en détail, en utilisant des outils de volumétrie automatisée pour mesurer l’hippocampe et les autres structures cérébrales. Le compte-rendu, précis et pédagogique, est transmis au médecin traitant qui en discute avec le patient et ses proches. Si nécessaire, une orientation vers une memory clinic ou vers Alzheimer Suisse est proposée.


Un exemple clinique

Madame D., 68 ans, enseignante retraitée, consulte pour des oublis fréquents et des difficultés à retrouver ses mots. Ses proches mettent ces symptômes sur le compte de la fatigue. L’IRM réalisée au CID montre une atrophie hippocampique modérée et exclut d’autres causes. Le diagnostic de trouble cognitif léger, probable début d’Alzheimer, est posé. Grâce à cette détection précoce, un traitement est initié, un suivi neuropsychologique est mis en place, et la famille reçoit un soutien adapté. Un an plus tard, la patiente a pu maintenir une bonne qualité de vie et s’adapter sereinement aux changements.


Perspectives et innovations

L’avenir du diagnostic repose sur l’intégration de nouveaux biomarqueurs, notamment des analyses sanguines qui permettront peut-être bientôt de détecter la maladie plus facilement et plus tôt. Le développement de l’imagerie moléculaire, comme le PET tau, apportera des informations encore plus spécifiques. Enfin, l’intelligence artificielle, en combinant données cliniques et imagerie, ouvre la voie à une médecine prédictive plus personnalisée. Ces avancées visent toutes le même objectif : diagnostiquer plus tôt, intervenir plus efficacement et préserver l’autonomie des patients plus longtemps.


Pourquoi choisir le CID Lausanne ?

Le CID Lausanne se distingue par la qualité de son plateau technique, l’expertise de ses neuroradiologues et son approche centrée sur le patient. L’association d’une technologie de pointe, d’une interprétation fine et d’une collaboration étroite avec les neurologues et les structures spécialisées garantit une prise en charge optimale. Le centre s’engage aussi dans une démarche d’innovation continue, intégrant progressivement l’intelligence artificielle et les protocoles les plus récents.


Conclusion

La Journée mondiale Alzheimer nous rappelle que face aux troubles cognitifs, il est essentiel d’agir tôt. Un diagnostic précoce ne condamne pas, il donne au contraire des clés pour s’adapter, décider et mieux vivre. Le CID Lausanne est un partenaire privilégié dans ce parcours, en offrant un diagnostic d’imagerie de haute précision et un accompagnement humain attentif.

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