L’IRM cérébrale est aujourd’hui un examen incontournable dans l’évaluation des troubles cognitifs. Elle permet d’écarter d’autres causes comme un accident vasculaire cérébral, une tumeur ou une hydrocéphalie. Mais elle est aussi capable de détecter les premiers signes d’atrophie de l’hippocampe, une région clé de la mémoire, ainsi que d’objectiver des anomalies subtiles qui échappent à l’examen clinique. Associée à d’autres techniques comme le PET scan, l’imagerie offre une cartographie fine des altérations cérébrales et contribue à un diagnostic plus précis.
Les progrès technologiques renforcent encore cette précision. L’IRM 3 Tesla, utilisée au CID Lausanne, fournit des images à haute résolution permettant de repérer les modifications les plus discrètes. De plus, l’intelligence artificielle ouvre la voie à une analyse automatisée et standardisée, capable de quantifier l’atrophie ou de repérer des schémas prédictifs d’évolution. Ces outils ne remplacent pas l’expertise médicale, mais ils enrichissent considérablement l’interprétation radiologique.